Notre parrain

Il commença dans l’Infanterie coloniale, aux confins algéro-tunisiens, puis en Mauritanie, en Afrique occidentale française et en Tunisie.

Partout on remarque sa psychologie : il ne se contente pas de s’imposer, il parle avec les indigènes pour les comprendre et les convaincre. Et ce diable d’homme aura beau revenir dans les Écoles, préparer avec succès l’Ecole de Guerre, vivre à Paris, accomplir ses stages d’État-major, il restera toute sa vie hanté par les terres chaudes et dénudées d’où son imagination fera sortir les plus belles oasis du monde. Pendant des années il se donnera au métier passionnant qui plaît à sa nature fougueuse.

Tenu de rentrer en France par le jeu des relèves coloniales, il cherche à exercer son influence dans d’autres milieux. Il trouve le loisir d’écrire et d’écrire comme il pense, vit et agit. Il publie des nouvelles, des études, un ouvrage sur le Sahara. Après avoir appartenu au Service d’Études du Ministère de la Guerre, il passe aux Affaires indigènes.

Mais c’est encore au Sahara qu’il reviendra plus tard, cette fois par la porte du Sud Marocain. Comme il l’aura fait partout où il sera passé, il étonnera ses chefs par son activité débordante, jointe au goût du pittoresque.

Croquis exécuté par VERCORS

Dans la région de NEMA (NORD SOUDAN) en 1922

Le Lieutenant BROSSET au Groupe nomade de CHINGUETTI, qu'il commandait en 1930.

Commandant du secteur d'Akka (sud Marocain) 1933 -1937

Dans la région de NEMA (NORD SOUDAN) en 1922

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